La Station Uapishka vient de lancer un guide sur les principaux besoins et enjeux de recherche dans le secteur de l’arrière-pays de la Manicouagan. Disponible en ligne, ce document est le fruit d’un partenariat entre la station, l’Institut nordique du Québec et l’UQAR.

Seule station de recherche scientifique de la Côte-Nord, la Station Uapishka permet aux chercheuses et aux chercheurs d’avoir accès à des installations de qualité pour mener leurs travaux sur un territoire dont les connaissances sur la flore, la faune et les impacts des activités récréatives et touristiques sont peu documentées.

Le Guide des besoins en recherche : Développement d’un programme minimal de recherche et de surveillance relève par thématique les besoins et enjeux de recherche identifiés à ce jour, afin de formuler une réponse cohérente aux préoccupations de la communauté innue de Pessamit et de la Manicouagan.  « C’est un outil qui est issu des travaux du Comité de développement de la recherche UQAR-INQ-Station Uapishka, afin d’une part, de prioriser les besoins en recherche sur notre territoire, et d’autres parts, de stimuler l’intérêt de la communauté universitaire en vue du développement et déploiement prochain de projets de recherche », précise Guillaume Proulx, conseiller en recherche et territoire pour la Station Uapishka.

Fondée par le Conseil des Innus de Pessamit et la Réserve mondiale de la biosphère Manicouagan-Uapishka (RMBMU), la Station Uapishka est située au pied des monts Uapishka (monts Groulx), aux abords du réservoir Manicouagan. « C’est un endroit stratégique pour réaliser des recherches sur la nordicité. L’UQAR a reconnu le potentiel de l’endroit et souhaite contribuer au développement des connaissances afin d’apporter un éclairage pertinent pour un développement durable et en concertation avec les différentes communautés qui s’y trouvent », indique le doyen de la recherche de l’UQAR, Pietro-Luciano Buono.

Rappelons que l’UQAR a signé une entente de partenariat avec la Station Uapishka et l’Institut nordique du Québec au printemps 2019 afin de permettre aux chercheuses et aux chercheurs de l’Université d’avoir accès aux infrastructures de la station.