Étudier à l’étranger est une expérience de vie qui enrichit tout parcours universitaire. Pandémie de la COVID-19 ou pas, l’envie de réaliser un baccalauréat en biologie dans la Belle Province était trop grande pour Victorien Devaudais. Portrait d’un étudiant français qui vient d’amorcer ses études à l’UQAR.

Victorien Devaudais est originaire de Mulhouse, dans la région de l’Alsace. Il a mis les pieds à Rimouski pour la première fois au début du mois d’août dernier. « Mon arrivée a commencé par une quarantaine de deux semaines aux résidences de l’Université. Par la suite, j’ai pu sortir et découvrir la ville. Rimouski offre un cadre d’études magnifique, avec un accès privilégié à la nature. »

C’est lors d’un voyage au Québec, en 2019, que l’étudiant en biologie a entendu parler de l’UQAR pour la première fois. « J’ai alors appris qu’une université était réputée dans le domaine de la biologie marine au Québec. J’ai entrepris des démarches pour m’inscrire en octobre et j’ai reçu une réponse positive au début de décembre pour une admission pour le baccalauréat de biologie à l’UQAR », relate M. Devaudais.

Si la fermeture des frontières, au début de la pandémie, a soulevé des inquiétudes, la détermination de l’étudiant en biologie n’a pas fléchi pour autant. « Jusqu’au dernier moment, je n’étais pas sûr de partir. Mais finalement, me voilà présentement à l’UQAR. Heureusement, j’ai pu obtenir mes papiers d’immigration très tôt. Après 18 ans en France, j’avais besoin de changement. Étudier à 6000 km de chez soi du jour au lendemain en est un gros. »

Après un mois d’études à l’UQAR, Victorien Devaudais a pu se faire une bonne idée du système universitaire du Québec. « Bien sûr, j’en suis encore au début de ma première année, et il y a le contexte de la COVID. Mais pour l’instant, c’est génial. J’attends avec impatience les cours liés à l’univers marin, l’an prochain, mais les cours et les professeurs que j’ai eus jusqu’à maintenant sont très pédagogues et à l’écoute. »

Les cours au baccalauréat en biologie sont donnés en mode hybride, mariant la formation à distance et en présentiel. Le fait de suivre des cours à distance ne représente pas un défi si grand, a pu constater l’étudiant français. « Pour l’instant, cela se passe bien. Avant les cours, on reçoit une ou plusieurs capsules vidéos du professeur. Les heures de cours par Zoom sont un moment où le professeur répond aux différentes questions des étudiants. »

Amateur de plongée sous-marine, Victorien Devaudais entend découvrir les sites de plongée de la région au cours de ses études à l’UQAR. « J’ai fait dix ans de tennis en France et j’aimerais aussi continuer cette activité. Je sais qu’il y a des terrains de tennis intérieurs à Rimouski. J’ai aussi pu découvrir le Spikeball depuis mon arrivée. C’est une belle découverte », conclut-il.