Fier Gaspésien, homme d’affaires accompli, diplômé émérite de l’UQAR et père de famille. Voici, en peu de mots, quelques-uns des qualificatifs que l’on pourrait attribuer au 21e lauréat du Prix d’excellence des diplômées et diplômés de l’UQAR, David J. Kruse. Portrait d’un leader bien de chez nous qui, grâce à sa vivacité d’esprit et ses qualités humaines et relationnelles, a rapidement su s’illustrer à l’international.

« La pomme ne tombe jamais bien loin de l’arbre », dit-on. Le lauréat du 21e Prix d’excellence des diplômées et diplômés de l’UQAR en est la preuve. C’est lors de la collation des grades de Rimouski, en octobre 2021, que la Fondation de l’UQAR a accueilli David J. Kruse dans le cercle très restreint des diplômées et diplômés émérites de l’UQAR. Peu après la remise, monsieur Kruse s’est adressé à l’auditoire pour reprendre les paroles de son père, lui-même homme d’affaires. Des paroles qui lui ont été grandement bénéfiques tout au long de sa carrière, raconte-t-il.

« Qu’elle soit publique, privée ou gouvernementale, une entreprise est d’abord et avant tout menée par des humains comme vous et moi », dit-il. « Les gens sont le cœur d’une entreprise. Voilà pourquoi il est primordial de respecter les personnes qui nous entourent ».

En effet, David J. Kruse croit en l’importance de tisser des liens étroits avec tous ceux qu’il côtoie, qu’ils soient employés, partenaires d’affaires ou clients. Ce sont d’ailleurs ses qualités humaines et relationnelles qui font de lui un véritable leader en affaires, ainsi qu’un ambassadeur extraordinaire pour notre Université. Il ne condamne pas pour autant la place grandissante des technologies dans le monde du travail, au contraire, mais il croit toutefois que c’est lorsqu’elle agit en parfaite adéquation avec l’humain que l’on arrive à en tirer le meilleur parti.

Toujours selon l’homme d’affaires, l’ouverture aux changements et la persévérance sont deux autres piliers du succès. « En affaires, les changements sont inévitables. Alors, aussi bien les accueillir et s’ajuster à ces instabilités, qui peuvent mener à des moments charnières dans une carrière », affirme-t-il.

Un parcours inspirant

Diplômé au baccalauréat en sciences comptables, cohorte de 1992, David J. Kruse est aujourd’hui président de Yorvik Minerals Inc. où il connaît une carrière florissante. Si sa carrière est aujourd’hui synonyme de succès, c’est notamment grâce à la persévérance dont il a fait preuve au tout début de son parcours.

Fin des années 1990, David J. Kruse, alors âgé d’à peine trente ans, fait son entrée dans le domaine des minéraux industriels et de la machinerie lourde auprès d’une compagnie ontarienne. À l’époque, le marché du fer et des fonderies est à son plus bas et bon nombre d’entreprises doivent se restructurer ou envisagent simplement de mettre la clé sous la porte. Mais David J. Kruse donne un second souffle à l’organisation. En un peu plus de cinq ans, il passe de directeur des finances à président-directeur général de l’entreprise, poste qu’il occupe pendant plus d’une dizaine d’années. Grâce aux qualités humaines, à l’ouverture et à la persévérance de David J. Kruse, l’entreprise connaît une diversification de ses activités et une croissance phénoménale de 1500 % en quinze ans.

Par sa vaste expérience professionnelle, sa fine compréhension du domaine des affaires, mais également en raison de l’importance qu’il accorde à la dimension humaine dans sa prise de décision, monsieur Kruse est un véritable leader en affaires. Il a su faire une différence à maintes reprises afin d’assurer le développement de son organisation, voire sa survie lors des moments les plus difficiles.

C’est lors de la collation des grades de Rimouski, en octobre dernier, que le Prix d’excellence des diplômées et diplômés de l’UQAR a été remis au lauréat. Cette distinction vient d’ailleurs souligner ce parcours professionnel remarquable, ainsi que la fierté que monsieur Kruse inspire à l’UQAR et à l’ensemble de la communauté étudiante et universitaire. « C’est un grand honneur. Je me réjouis de recevoir un tel hommage, et ce, des années après ma collation des grades. Encore aujourd’hui, je suis extrêmement fier d’être un diplômé de l’UQAR », conclut-il.