Florent Morency a vraiment eu la piqûre pour la recherche pendant ses études à l’UQAR. Étudiant au baccalauréat en biologie, il prend part à un projet sur les oursins dirigé par le professeur Piero Calosi en plus de tenir un balado sur la vulgarisation scientifique. Portrait d’un futur biologiste qui carbure à la recherche.

Originaire de Saint-Hubert, Florent Morency a entrepris son baccalauréat en biologie à l’automne 2022. « J’ai toujours su que je voulais étudier en biologie, simplement pour la fascination et la curiosité que j’avais pour les animaux en étant petit », mentionne l’étudiant qui détient un diplôme d’études collégiales en sciences de la nature du Cégep Édouard-Montpetit.

C’est lors d’une croisière aux baleines aux Escoumins, en 2018, que M. Morency a entendu parlé de l’UQAR pour la première fois. Une étudiante de l’Université y travaillait comme guide naturaliste. « Mon expérience à l’UQAR est spécialement intéressante et constructive. En raison de la taille des groupes, on peut sortir sur le terrain faire des travaux d’équipe et des laboratoires, puis se rapprocher des professeurs semble plus simple. » 

Dans le cadre de ses études au baccalauréat en biologie, Florent Morency prend part à un projet de recherche sur les oursins du professeur Piero Calosi. Les travaux visent à vérifier l’impact des variations de la salinité vers de l’eau douce chez les oursins. « J’ai d’abord construit un système de bassins salés dans un laboratoire de l’UQAR pour y accueillir des oursins et y réaliser les tests. Au long de l’expérience, je prenais des mesures sur les oursins en leur faisant une prise de liquide cœlomique avec une seringue, ce qu’on pourrait comparer avec une prise de sang. Avec le liquide, je pouvais déterminer la quantité de CO2 présent, les concentrations ioniques et aussi le pH. »

Florent Morency en compagnie de ses collègues Annabelle Lamoureux, Simonne Fugère et Mathieu Brochet. (Photo : Alexa Gagnon)Florent Morency en compagnie de ses collègues Annabelle Lamoureux, Simonne Fugère et Mathieu Brochet. (Photo : Alexa Gagnon)Trois collègues de M. Morency, soit Annabelle Lamoureux, Simonne Fugère et Mathieu Brochet, prennent part au projet auquel des chercheurs de l’Institut Maurice-Lamontagne se sont joints. « Nous avons repris l’expérience à plus grande échelle, avec de meilleures conditions et aussi des mesures plus diverses. Les travaux ont notamment permis de mesurer la capacité des oursins à rester accroché à des surfaces, de voir si leur niveau d’alimentation changeait ainsi que leur production de fèces. »

Depuis le printemps dernier, Florent Morency réalise un balado portant sur les recherches en biologie à l’UQAR. « Mon podcast s’appelle Nébulosa. Il couvre vraiment toutes sortes de sujets, mais toujours en biologie, que ce soit de l’écologie animale, de l’évolution, des études sur les forêts, il y a de tout. Je reçois en entrevue des étudiantes et des étudiants aux cycles supérieurs ainsi que des professeures et des professeurs qui présentent leurs recherches. »

Sept épisodes ont été enregistrés jusqu’à maintenant. On peut écouter le balado en se rendant sur Spotify ou encore sur Apple podcast et rechercher « Nébulosa biologie à l’UQAR ». En plus de son balado, Florent Morency s’implique depuis son arrivée à l’Université au sein du Regroupement des étudiantes et des étudiants en biologie (REEB). Il en est aujourd’hui le coordonnateur général.

C’est au printemps 2025 que M. Morency terminera son baccalauréat en biologie. Tout indique que son parcours universitaire se poursuivra afin d’embrasser une carrière de chercheur. « Après mon baccalauréat, je pense faire une maîtrise, et pourquoi pas un doctorat, puis travailler dans la recherche tout en combinant mes travaux avec de l’enseignement. Je ne sais pas encore où je vais me diriger exactement pour la suite, mais je sais que ce sera en biologie », conclut l’étudiant qui compte passer l’été prochain au Yukon afin de faire de la recherche sur les changements climatiques.