Kevin Cazelles, diplômé au doctorat en biologie de l’Université du Québec à Rimouski, a reçu un prix pour sa thèse dans le cadre de la cinquième édition des Journées de la relève en recherche de l’Acfas.

Les Journées de la relève en recherche proposent deux journées consacrées à la valorisation et à l’accompagnement des étudiants-chercheurs. Pour l’occasion, ceux-ci sont invités à participer à de nombreuses activités de formation, de discussion et de réseautage.

Lors de cet événement, l’Association francophone pour le savoir tient à encourager l’apport de la relève en recherche en remettant une dizaine de prix aux lauréats s’étant particulièrement distingués dans leur domaine. Durant la cinquième édition de cet événement, qui se déroulait les 21 et 22 septembre derniers, Kevin Cazelles a remporté un prix pour sa thèse en biogéographie, effectuée en cotutelle à l’Université du Québec à Rimouski et à l’Université de Montpellier, en France.

La biogéographie est l’étude des mécanismes et des processus qui influencent la répartition géographique des êtres vivants. Ces mécanismes sont relativement bien identifiés, mais les biogéographes recherchent toujours une théorie cohérente pour les articuler. Bien que la littérature scientifique apporte un ensemble de preuves soulignant le rôle prépondérant des interactions dans la structuration des communautés locales, peu d’études révèlent les empreintes laissées par ces interactions dans les données de distribution d’espèces. La thèse de Kevin Cazelles contribue à pallier certaines de ces lacunes dans les connaissances scientifiques concernant les interactions dans la répartition des êtres vivants.

Après avoir obtenu un diplôme en ingénierie de l’agronomie à Paris, Kevin Cazelles a effectué un stage en Écosse portant sur la modélisation de la croissance mycélienne, soit l’étude de la partie végétative des champignons. Il est ensuite parti pour le Brésil pour étudier l’écologie de la restauration, un domaine qui concerne les activités de conservation des espèces potentiellement menacées. Enfin, il a entrepris la thèse pour laquelle il a remporté la présente distinction, qui visait à souligner l’excellence de ses travaux de recherche ainsi que sa contribution à l’avancement des connaissances. Ce prix a été remis par le ministère des Relations internationales de la Francophonie et le Consulat général de France à Québec.