La technologie immersive est de plus en plus présente dans les salles de classe. Étudiante à la maîtrise en éducation, Alex-Ann Julien consacre ses travaux de recherche à l’apport de la vidéoscopie à 360 degrés dans la formation à la gestion de classe des stagiaires en enseignement.

Originaire de Lévis, Alex-Ann Julien est très fière d’y avoir grandi et étudié toute sa vie. Pour elle, choisir l’UQAR pour ses études universitaires était une évidence depuis toujours. Sachant déjà à l’époque de ses études au cégep qu’elle voulait se diriger en éducation préscolaire et en enseignement primaire, elle a opté pour un programme préuniversitaire en arts visuels pour lui permettre à la fois d’avoir les prérequis et de maximiser son développement artistique et sa créativité.

« J’ai toujours été passionnée par le monde de l’éducation, qui est pour moi synonyme d’apprentissage constant, d’émerveillement et de relations humaines à faire grandir. C’est pourquoi je suis avant tout devenue enseignante au préscolaire et au primaire », explique l’étudiante qui a voulu aller plus loin en s’intéressant à l’univers de la recherche en éducation.

Ce qui passionne Alex-Ann Julien dans sa recherche, c’est de former la relève enseignante à la gestion de classe avec des méthodes innovantes. Grâce à un dispositif de vidéoscopie à 360 degrés utilisé en groupe d’analyse de pratiques professionnelles, elle veut donner une meilleure vue d’ensemble de la classe lors de l’enseignement. La vidéo à 360 degrés, aussi appelée vidéo immersive, capture une scène dans toutes les directions simultanément, en éliminant les angles morts et en offrant aux personnes étudiantes ainsi qu’au groupe d’analyse de pratiques un contrôle complet sur leur point de vue. Contrairement à la vidéo traditionnelle, elle permet d'explorer des extraits à 360 degrés, que ce soit en faisant pivoter l’image à l’aide d’une souris, d’un écran tactile ou d’un casque de réalité virtuelle.

Alex-Ann Julien réalise sa maîtrise en éducation sous la direction de la professeure Josianne Caron. « Je suis actuellement engagée dans deux grands projets impliquant des outils technologiques, d’une part la caméra à 360 degrés, et d’autre part la réalité virtuelle pour former à la gestion de classe en mobilisant l’immersivité », mentionne l’étudiante qui invite à suivre l’évolution des projets dont celui du développement de l’École virtuelle immersive qui fait d’ailleurs l’objet d’un texte dans la 7e édition de la revue en éducation de l’UQAR InspirAction.

Si on lui demande comment elle trouve son expérience d’étudiante à l’UQAR, elle répond spontanément : « L’UQAR est un milieu humain et chaleureux, il me fait sentir que j’y ai ma place, et ce, depuis bientôt 6 ans. L’enseignement, l’accompagnement et le soutien de la part de l’ensemble de la communauté de l’UQAR rendent mes études réellement signifiantes. »

Après ses études, Alex-Ann Julien entend plonger dans le monde de l’enseignement primaire pour lequel elle a initialement été formée tout en conservant son lien avec le monde de la recherche et de l’enseignement universitaire. « Mon souhait, c’est de poursuivre mes emplois d’auxiliaire de recherche et de chargée de cours au sein de l’UQAR », conclut-elle.