L’UQAR accueille un colloque étudiant intitulé « Construire la mémoire du roman. Du moderne au contemporain » les 20 et 21 mars au Centre Joseph-Charles-Taché du campus de Rimouski et au local K-440. Cet événement est présenté dans le cadre des travaux d’une équipe de recherche conjointe de l’Université de McGill et de l’UQAR, Travaux sur les arts du roman (TSAR).

Ce colloque est organisé par Julie Larivière, étudiante à la maîtrise en lettres, et Joanie Lemieux, étudiante au doctorat en lettres, de l’Université du Québec à Rimouski. Les communications porteront sur la façon dont le roman moderne et contemporain construit sa propre mémoire et, par elle, médiatise l’histoire.

L’organisation du colloque a permis aux deux étudiantes de l’UQAR de développer de nouvelles compétences en gestion d’événements scientifiques et en communication. « L'organisation d'un colloque comme celui-ci est un excellent complément de formation pour des étudiants aux 2e et 3e cycles en lettres. Il nous faut entrer en contact avec les participant.e.s et les président.e.s de séances, prévoir le déroulement des séances en fonction des sujets abordés dans les conférences, faire la publicité de l'évènement et gérer l'accueil des participant.e.s (hébergement, repas, etc.). Ce travail nous permet d’acquérir des connaissances dans notre domaine de recherche, mais aussi de développer des compétences pratiques pouvant aussi être utiles en milieu professionnel. Être auxiliaire de recherche, faire partie d’une équipe interuniversitaire comme le TSAR et organiser un colloque pour diffuser les résultats de nos travaux communs sont des opportunités particulièrement enrichissantes », observe Julie Larivière.

La professeure Katerine Gosselin se dit très fière du travail fourni par ses deux auxiliaires de recherche. « C’est une autre expérience, et très importante, qui complète l’expérience scientifique qu’elles acquièrent dans le travail d’auxiliaire de recherche. Un savoir que l’on n’est pas capable de transmettre, de communiquer, de mettre en commun, est en quelque sorte un savoir nul », explique Mme Gosselin, directrice de l’équipe du TSAR à Rimouski.

En plus de leur permettre de partager leurs connaissances avec leurs pairs, le colloque est l’occasion pour les auxiliaires de recherche de rencontrer d’autres jeunes chercheuses et chercheurs et de se constituer un réseau en suscitant de nouvelles collaborations.

Occuper des fonctions d’auxiliaires de recherche au sein d’une telle équipe est un atout pour la formation de jeunes chercheuses et chercheurs. Selon Katerine Gosselin, cela permet de décloisonner la spécialisation d’un.e étudiant.e, de se préparer à la transition vers le marché du travail en prenant du recul par rapport à son sujet de mémoire ou de thèse et en travaillant en équipe.

Le colloque débutera le mercredi 20 mars au Centre Taché (J-360) par quatre conférences. La journée se poursuivra par une rencontre-atelier avec un invité d’honneur, le romancier Gabriel Marcoux-Chabot, animée par le professeur Claude La Charité et la professeure Katerine Gosselin, au K-440. Il sera question de la pratique de ce romancier, lui-même doctorant en recherche-création, auteur d’une œuvre tout à fait singulière (Tas-d’roches, 2015, La Scouine, 2018), qui réécrit allègrement les plus grands classiques des littératures française et québécoise. Quatre autres conférences se tiendront le finalement jeudi 21 mars au matin au Centre Taché (J-360). 

Soulignons que l’équipe de recherche Travaux sur les arts du roman (TSAR) est financée par le Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC).